Un Français, autrefois tristement célèbre pour avoir été qualifié de « tueur de chats en série », a partagé son histoire, mettant en lumière les effets secondaires dévastateurs qu’il a subis à cause de ses médicaments contre la maladie de Parkinson. Aujourd’hui âgé d’une cinquantaine d’années, il raconte comment Requip, un agoniste de la dopamine utilisé pour gérer la maladie de Parkinson, l’a conduit à perdre le contrôle de ses actes, ce qui a entraîné des blessures chez de nombreux chats et la mort d’un chien à la fin des années 2010.
Pendant des années, l’homme a lutté contre les symptômes de la maladie de Parkinson, une maladie qui touche 150 000 personnes en France. Lorsqu’il a commencé à prendre Requip dans le cadre de son traitement, il a remarqué des changements troublants dans son comportement. Au fil du temps, il a ressenti une envie irrésistible d’agir violemment envers les animaux, une compulsion qu’il ne pouvait ni rationaliser ni contrôler. Ses actions ont provoqué un tollé dans sa communauté, où les gens sont dévastés et horrifiés par les rapports de cruauté envers les animaux.
En 2021, son avocat, Dominique Mari, a présenté son cas au tribunal et a finalement réussi à faire examiner les actes de l’homme par un neurologue. Cet expert a souligné le potentiel du Requip à provoquer des effets secondaires graves, notamment ceux affectant le contrôle des impulsions et le jugement. Le neurologue a expliqué que certains médicaments pour la maladie de Parkinson pouvaient altérer la stabilité cognitive et émotionnelle, poussant certains patients à adopter des comportements qu’ils n’adopteraient pas normalement. Après cette évaluation, le tribunal l’a déclaré pénalement irresponsable, reconnaissant que le médicament avait considérablement affecté son jugement et sa maîtrise de soi. Malgré cette décision, les retombées ont été graves.
L’homme a reçu des menaces de mort et a été rejeté par sa communauté. Son domicile a été pris pour cible par des manifestants, ce qui l’a obligé à déménager dans une zone non divulguée et à vivre tranquillement pour éviter de nouveaux harcèlements. « J’ai l’impression de me cacher », partage-t-il. « Je n’ai pas demandé à avoir la maladie de Parkinson ni à prendre ce médicament qui m’a privé de contrôle. »
Même si son casier judiciaire a été effacé, il fait toujours face à des difficultés dans la vie quotidienne. Les employeurs potentiels hésitent à l’embaucher et il a du mal à reconstruire sa vie. Pourtant, il s’est senti obligé de partager son histoire. « J’espère que mon témoignage parviendra aux patients qui ne connaissent peut-être pas les risques de ces médicaments. Ils méritent de connaître la réalité qui se cache derrière certains traitements », dit-il.
Alors qu’environ 50 000 patients en France prennent actuellement Requip, son histoire est un rappel brutal de la nécessité de faire preuve de prudence et de transparence en ce qui concerne les effets secondaires potentiels des médicaments. Les organisations de défense des droits des animaux ont depuis demandé à l’entreprise pharmaceutique un étiquetage plus clair, l’exhortant à divulguer tout risque lié aux effets secondaires comportementaux.
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